Back
Image Alt

Comment est calculé l’assurance d’un prêt immobilier ?

Avez-vous fait un prêt pour investir dans le domaine de l’immobilier ?  Si oui, pour rembourser votre prêt vous aurez à suivre un taux d’assurance donné. Il s’agit de la cotisation annuelle versée par un emprunteur pour restituer le prêt immobilier fait. Cet article vous montre à cet effet les diverses méthodes de calcul pour déterminer ledit taux.

Les paramètres intervenant dans le calcul de l’assurance d’un prêt immobilier

Pour déterminer le taux d’assurance d’un crédit immobilier, quatre paramètres importants sont mis en jeu. Il s’agit du type de contrat, des risques supportés par l’assuré, les garanties sollicitées par l’agence de crédit et les quotités.

A découvrir également : Comment le financement participatif peut-il être une source de revenu à long terme ?

Il est important de connaitre le type de contrat car les modalités de calcul du taux d’assurance diffèrent d’une agence à une autre. Pour les banques par exemple, ce taux est calculé sur la base du capital emprunté alors qu’une agence d’assurance externe le détermine suivant le capital restant dû.

La connaissance du type de risque est aussi primordiale car le coût d’une assurance de prêt immobilier peut fortement en dépendre, ce qui va bien évidemment impacter le calcul du taux. C’est la même logique en ce qui concerne les garanties exigées par l’agence de prêt.

A découvrir également : Investissement Locatif : faut-il miser sur la SCPI ?

Quant aux quotités, leur pourcentage peut également agir sur le coût de l’assurance de prêt, et par conséquent sur la détermination du taux de l’assurance.

Le calcul de l’assurance de prêt immobilier à partir du capital emprunté

Lorsque le taux d’assurance est déterminé sur la base du capital emprunté, son pourcentage ne varie pas tout au long du contrat. Ainsi pour calculer les mensualités, il suffit de multiplier le taux par le montant du capital emprunté. Divisez ensuite le résultat trouvé par 12.

Si vous avez par exemple fait un emprunt de 180 000 euros sur une durée de 20 ans avec un taux de 0,38%, ce taux sera le même sur les 20 ans. Pour déterminer les mensualités, vous devrez donc multiplier les 180 000 euros par 0,38 puis diviser le résultat obtenu par 12. Vos mensualités sont donc de 57 euros dans ce cas de figure.

Le calcul de l’assurance à partir du capital restant dû

Avec cette méthode de calcul, la prime d’assurance varie au fil des années en fonction du capital qui reste à rembourser. Le taux d’assurance est par ailleurs variable car il tient compte des paramètres comme l’âge ou les types de risques supportés.

Au cours des premières années de remboursement, les mensualités sont élevées mais au fil du temps elles finissent par baisser considérablement.

Comment est déterminé le taux d’assurance d’un prêt immobilier ?

Le taux d’assurance varie selon plusieurs critères tels que l’âge de l’emprunteur, son état de santé, la nature du contrat ou encore les garanties choisies. Pensez à bien comparer les différentes offres proposées par les assureurs afin de trouver celle qui répond parfaitement à vos besoins.

Effectivement, il existe deux types d’assurances pour un prêt immobilier : l’assurance groupe et l’assurance individuelle.

L’assurance groupe est généralement souscrite auprès de la banque avec laquelle le prêt a été contracté. Elle permet ainsi une couverture rapide en cas d’accident. Elle présente souvent des limites quant aux garanties qu’elle propose.

A contrario, l’assurance individuelle peut être souscrite auprès du courtier ou directement chez un assureur généraliste. Cette dernière offre plus de flexibilité dans le choix des garanties mais nécessite davantage de recherche en amont.

Avant toute souscription, pensez à bien examiner minutieusement les conditions particulières liées au contrat proposé, comme les exclusions éventuelles concernant certaines maladies ou pratiques sportives.

Les différentes options d’assurance pour un prêt immobilier et leurs impacts sur le calcul

Les différentes options d’assurance pour un prêt immobilier et leurs impacts sur le calcul

Le choix des garanties proposées par l’assureur est crucial dans la détermination du coût de l’assurance. Parmi les garanties disponibles, on peut notamment citer :

• La garantie décès, qui permet de rembourser le capital restant dû en cas de décès de l’emprunteur.

• La garantie invalidité permanente totale (IPT), qui prend en charge le remboursement du capital restant dû si l’emprunteur se retrouve dans une situation d’invalidité permanente totale empêchant totalement toute activité professionnelle.

• La garantie incapacité temporaire totale (ITT), qui assure le versement des échéances mensuelles à partir du 90ème jour d’arrêt maladie ou accident pouvant empêcher partiellement ou totalement toute activité professionnelle.

Selon les besoins de chacun, il est possible aussi d’inclure des garanties complémentaires telles que la perte d’emploi ou encore la prise en charge des frais médicaux non pris en compte par la sécurité sociale.

Pensez à bien vous informer sur les différentes formules proposées afin de choisir celles qui correspondent aux besoins spécifiques liés à votre profil personnel et professionnel. En prenant soin bien sûr de discuter avec votre conseiller financier et un courtier expert pour effectuer des comparaisons entre plusieurs offres.

Les critères de sélection d’une assurance de prêt immobilier

Afin de choisir la meilleure assurance pour son prêt immobilier, il faut prendre en compte plusieurs critères :

• Le taux d’assurance : ce dernier varie selon les contrats proposés par les assureurs. Il faut bien étudier les garanties incluses dans le contrat et leur niveau de couverture afin qu’elles correspondent à vos besoins personnels et professionnels.

• Les exclusions : chaque contrat comprend des exclusions propres au type d’activité professionnelle ou sportive exercée par l’emprunteur, ainsi qu’à ses antécédents médicaux. Il faut vérifier que ces exclusions ne sont pas trop restrictives pour vous avant tout engagement sur un contrat donné.

• L’âge maximal à la souscription : certains assureurs fixent des limites maximales quant à l’âge du futur assuré. Il faut donc veiller à ce que cela corresponde aussi à votre situation personnelle.

• La franchise : c’est la période pendant laquelle vous ne serez pas indemnisé en cas d’arrêt maladie ou d’accident pouvant handicaper partiellement ou totalement toute activité professionnelle. Effectivement, plus la franchise est primordiale et moins le coût de l’assurance sera élevé. Mais cela peut aussi engendrer des difficultés financières en cas d’accident ou de maladie.

Il faut prendre en compte tous ces éléments avant de se décider pour une assurance donnée. Effectivement, chaque critère peut avoir un impact significatif sur le coût total du prêt immobilier et il faut être attentif lors du choix du contrat. Prenez votre temps pour bien comprendre les termes spécifiques liés à ce type de contrat ainsi que ses implications futures.

Les conséquences d’un changement d’assurance en cours de prêt immobilier

Pensez à bien personnaliser pour évaluer votre risque et déterminer un nouveau taux. Ce nouveau taux sera fonction de l’âge et de l’état de santé actuel de l’emprunteur, ainsi que des garanties proposées par le contrat.

Lorsqu’on change d’assureur, il faut se rappeler qu’il y a souvent des frais à régler : frais administratifs, honoraires du notaire si celui-ci intervient dans la mise en place du contrat initial… Il faut donc bien calculer si les économies potentielles justifient ces dépenses supplémentaires.

Certains contrats peuvent inclure une clause qui impose un certain nombre d’années avant toute substitution. Cette période minimale peut être renégociée lorsque vous souscrivez votre crédit immobilier auprès de la banque. D’autres contrats ne prennent pas en charge les pathologies préexistantes au moment où vous avez signé votre premier engagement avec votre assurance. Vous devrez alors continuer à payer cette dernière jusqu’à la fin du crédit.

Si malgré tout vous décidez quand même de changer d’assurance emprunteur après la signature chez votre banquier, car elle coûte trop cher ou ne comporte pas assez de garanties adaptées à vos besoins, l’établissement financier est en droit de refuser votre demande. La nouvelle loi sur l’assurance emprunteur vous permet désormais de le faire dans un délai d’un an après la signature du contrat initial.

Il est primordial de bien réfléchir avant tout engagement et de prendre son temps pour choisir une assurance adaptée à ses besoins, mais aussi que cette dernière puisse être modifiée si besoin durant toute la durée du prêt immobilier sans avoir de conséquences financières inattendues et regrettables.