Les banques françaises s’arrêtent net le samedi, le dimanche et chaque jour férié officiel. Pas de virement, pas de traitement : la mécanique bancaire se grippe et les délais s’allongent, invariablement.
Certains jours fériés, comme le Vendredi Saint ou le Lundi de Pentecôte, ferment aussi les circuits européens de compensation. Même si la plupart des salariés ne sont pas concernés, l’effet est bien réel : l’arrêt touche tous les paiements électroniques et transferts interbancaires. En 2025, anticiper ces dates s’impose pour éviter de voir ses opérations rester en suspens, parfois plus longtemps que prévu.
Quels sont les jours de fermeture des banques en 2025 ?
En France, les établissements bancaires respectent scrupuleusement les jours fériés du calendrier place France et les préconisations de la fédération bancaire française. Il ne s’agit pas seulement de portes closes dans les agences : les services de compensation et les systèmes de règlement restent aussi à l’arrêt. Résultat, un virement ou un paiement lancé juste avant ou pendant un jour de fermeture attendra patiemment la reprise pour être traité.
Les jours fériés dits « de place » encadrent ces arrêts. Voici la liste complète pour l’année 2025 :
- le 1er janvier (Nouvel An)
- le vendredi 18 avril (Vendredi Saint, pour l’Alsace-Moselle)
- le lundi 21 avril (Lundi de Pâques)
- le jeudi 1er mai (Fête du Travail)
- le jeudi 8 mai (Victoire 1945)
- le jeudi 29 mai (Ascension)
- le lundi 9 juin (Lundi de Pentecôte)
- le lundi 14 juillet (Fête nationale)
- le vendredi 15 août (Assomption)
- le samedi 1er novembre (Toussaint)
- le mardi 11 novembre (Armistice 1918)
- le jeudi 25 décembre (Noël)
- le vendredi 26 décembre (Saint-Étienne, pour l’Alsace-Moselle)
Cette organisation répond à une coordination européenne : certains flux se voient stoppés à ces mêmes dates, même si elles diffèrent parfois selon le pays d’origine ou de destination du paiement. Les périodes de ponts ou de week-ends prolongés méritent une attention particulière : l’accumulation de jours d’inactivité repousse d’autant la date effective de traitement des opérations.
Le calendrier détaillé des jours fériés bancaires à connaître
Impossible d’ignorer l’impact des jours fériés sur la vie des comptes bancaires. Chaque arrêt, annoncé dans le calendrier des jours de fermeture, fige les virements, paiements et traitements d’ordres. La fédération bancaire française ajuste régulièrement sa liste pour s’aligner sur les réalités régionales, comme en Alsace-Moselle où le Vendredi Saint et la Saint-Étienne s’ajoutent au calendrier classique.
Pour s’y retrouver, voici les dates à retenir pour 2025 :
- 1er janvier : Nouvel An
- 18 avril : Vendredi Saint (Alsace-Moselle)
- 21 avril : Lundi de Pâques
- 1er mai : Fête du Travail
- 8 mai : Victoire 1945
- 29 mai : Ascension
- 9 juin : Lundi de Pentecôte
- 14 juillet : Fête nationale
- 15 août : Assomption
- 1er novembre : Toussaint
- 11 novembre : Armistice
- 25 décembre : Noël
- 26 décembre : Saint-Étienne (Alsace-Moselle)
À chaque date, la règle est la même : les systèmes de traitement s’arrêtent et reprennent le lendemain ouvré. Si vous devez effectuer un paiement d’envergure, préparez-le en avance. Les périodes comme Pâques ou Noël, où les jours fériés s’enchaînent, accentuent ces délais. Impossible d’accélérer la file d’attente numérique : tout s’aligne sur le rythme du calendrier place.
Virements, paiements : quels impacts lors des jours de fermeture ?
Dès que le calendrier affiche un jour férié, la circulation des fonds ralentit. Les virements standards interbancaires passent en attente : les plateformes de règlement telles que Target2 ou CORE(FR) ferment temporairement leurs portes. Un virement émis pendant cette période n’apparaîtra sur le compte destinataire qu’à la prochaine réouverture.
Il existe cependant une nuance à saisir entre les virements classiques et les virements instantanés SEPA. Les premiers, tributaires de la chaîne interbancaire traditionnelle, sont mis en pause. Les seconds, eux, bénéficient d’un traitement continu, même les jours de fermeture, à condition que chaque banque participante soit connectée au système. Attention toutefois : cette fonctionnalité n’est pas encore proposée par toutes les banques françaises à tous leurs clients.
Pour les autres moyens de paiement, le tableau est nuancé. Les chèques subissent un délai d’encaissement supplémentaire, le système de compensation restant fermé. Même logique pour les prélèvements SEPA. Les paiements par carte, eux, peuvent être réalisés, mais leur comptabilisation définitive s’effectue à la reprise des opérations interbancaires.
Au moment des ponts printaniers ou des fêtes de fin d’année, la vigilance s’impose : ces périodes concentrent les volumes les plus élevés, donc les risques de retard s’intensifient.
Anticiper les retards et éviter les blocages : les dates à retenir pour vos opérations bancaires
L’arrêt des systèmes de règlement ne se limite pas à une coupure temporaire. Sur le terrain, chaque opération, virement, prélèvement, dépôt de chèque, se retrouve décalée. Pour 2025, la fédération bancaire française a publié son calendrier : un outil de pilotage incontournable pour toute gestion financière rigoureuse.
Voici les échéances clés à intégrer dans votre organisation :
- 1er janvier (Jour de l’An)
- 18 avril (Vendredi saint, applicable en Alsace-Moselle uniquement)
- 21 avril (Lundi de Pâques)
- 1er mai (Fête du Travail)
- 8 mai (Victoire 1945)
- 29 mai (Ascension)
- 9 juin (Lundi de Pentecôte)
- 14 juillet (Fête nationale)
- 15 août (Assomption)
- 1er novembre (Toussaint)
- 11 novembre (Armistice)
- 25 décembre (Noël)
La gestion des flux bancaires à ces dates impose rigueur et anticipation, surtout pour les paiements groupés, le règlement des fournisseurs ou les clôtures comptables. Les sociétés présentes à l’international doivent, elles aussi, comparer ce calendrier place France avec les jours fériés de leurs pays partenaires. Un simple oubli, et la trésorerie peut se tendre ou les relations commerciales se compliquer. Avant toute opération majeure, vérifiez la concordance avec les jours ouvrés : la moindre erreur de timing peut changer la donne.
Face à ce ballet de dates fermées, chaque acteur, particulier ou entreprise, doit garder un œil affûté sur le calendrier. Ne rien laisser au hasard, c’est garder la main sur ses finances, même lorsque la France s’accorde une pause collective.


